Alors oui, c’est vrai, l’escalier de la confiance n’est pas une nouveauté. Il est même possible que tu l’aies utilisé il y a si longtemps que tu en es venu.e à oublier ne serait-ce que son existence. Permets-moi cependant de te dire que c’est bien dommage, parce que c’est un sacré outil! Pourquoi réinventer des outils quand ils existent déjà et qu’ils sont parfaits? Je te le demande! Dans cet article, je te propose donc de redécouvrir l’escalier de la confiance.

Encourager à oser

Lorsque l’on accompagne des enfants, des ados, et même des adultes, dans des apprentissages, on est souvent confronté au refus de faire. Si la raison invoquée est presque toujours « la flemme » (coucou les ados!) ou le manque d’envie, il se trouve qu’au fond, l’origine du problème est plus probablement à chercher du côté du manque de confiance en soi et autre peur de l’échec. Aaaah ! La vision que l’on se fait de l’erreur et de l’échec, quel vaste sujet de réflexion et de travail !

En attendant, j’ai à cœur, et je suppose que toi aussi, d’encourager tout le monde à oser se lancer, en soulignant que ce qui compte le plus pour moi, ce sont les efforts mis en œuvre, et pas les résultats obtenus.

C’était mon objectif principal lorsque j’ai préparé ma première intervention au CER (Centre Educatif Renforcé), dans lequel je suis désormais intervenante scolaire. Si j’avais bien des questions et des incertitudes, je savais au moins une chose : j’allais rencontrer des ados cabossés, persuadés de ne pas être capables. Je voulais leur prouver le contraire.

8 étapes pour se confronter à la difficulté

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Le premier outil auquel j’ai pensé est déjà très connu : il s’agit de l’escalier de la confiance. Il décline les 8 étapes qui vont permettre de passer du refus d’obstacle (« Je n’y arriverai jamais! ») à la satisfaction de se lancer. J’aime l’idée que la dernière marche n’est pas « J’ai réussi! », mais bel et bien « Je l’ai fait! ». Encore une fois, peu importe le résultat, ce qui compte ici, c’est de tenter. Essayer, c’est déjà réussir!

Pour cette première utilisation, j’ai décidé de simplement reproduire l’escalier, de façon à le distribuer et à l’afficher. Je compte m’y référer dès qu’il y en aura besoin, et encourager les ados à se demander à quelle marche ils pensent être dès que nécessaire. Par la suite, nous fabriquerons un escalier, en papier, en carton ou en Duplo, selon mon envie du moment.

Définir son objectif et les étapes pour y parvenir

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J’ai également réalisé une version vierge, personnalisable. De cette façon, chacun.e peut établir son objectif, et les étapes qui le/la mèneront à sa réalisation. Cela permet de créer un outil plus individualisé, tout en amenant l’ado à se projeter vers un but, mais aussi et surtout de réfléchir à une façon concrète de le réaliser.

Nul besoin d’imaginer quelque chose de fou, nous pourrons remplir autant de fiches que nécessaire, au fil des réussites. Ce sera d’ailleurs une super façon de voir le chemin parcouru que de collectionner les différents escaliers!

J’espère que ce partage te sera utile. Si tu as des questions ou que tu veux me faire un retour d’expérience, n’hésite pas à m’envoyer un message ! 😊